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Isularama
24 août 2010

Soldats perdus

FERRARI_AMEAoût 2010. — Le livre vient de sortir. Peu de commentaires. C'est encore trop tôt. Acheter d'abord. Ou bien se faire offrir. Lire. Un peu plus que la quatrième de couverture. Des pages scrutées à la va vite. Bastia. Librairie des Deux Mondes. Pas encore d'échos. Mais c'est bien du Ferrari. Pas du Lartéguy. Se préparer à lire avec ça. Sans oublier Un dieu un animal. Un leitmotiv : le prix de la liberté.

Jérôme Ferrari
Où j'ai laissé mon âme
Roman
Arles : Actes Sud, août 2010
Broché, format 10x19, 130 pages
17,00 €

 


COMMENTAIRE

 

Ceci ayant été lu,
François-Xavier Renucci a dit cela :

Ça marche...
La vérité la voici : 

• Hier à la Chaise-Dieu (dans la région du Livradois-Forez ; département de la Haute-Loire, c'est l'Auvergne), je lève la tête dans la librairie "L'oie bleue" (avec encore dans les oreilles quelques accents des "Vêpres de la Vierge Marie" de Monterverdi, exfiltrés dans la rue par deux volets entrouverts des vitraux de l'abside de la cathédrale) et je vois d'abord, - en fait, après "Mainstream" de Frédéric Martel - la version Babel (poche donc) de "Dans le secret" de J.Ferrari (je l'achète et l'offre à mes beaux-parents, en espérant leurs réactions - je leur présente la "bête" comme un des fleurons de la littérature corse et un auteur sur lequel Actes Sud mise pour avoir des prix, bref je tartine) et ensuite, de l'émotion tout de même de voir enfin un exemplaire de "Là où j'ai laissé mon âme" ; que faire ? l'acheter ? très envie oui tout de suite, mais je dois normalement le recevoir en service de presse à Aix ! alors attendre, attendre encore un peu avant de me plonger dedans, mais lire tout de même la première phrase, je reconnais bien l'atmosphère et le style du bonhomme, cette parole d'après catastrophe, y aura-t-il quelque chose de différent par rapport à "Un dieu un animal" ou est-ce que ce sera à peu près "la même chose" ? je m'interroge, et j'interroge (c'est dans la voiture, en sortant de la Chaise-Dieu) mon beau-frère (très sympa, normalien, agrégé, doctorant, resté très sceptique face à "2001 II" de Guerrieri, comme je m'y attendais un peu, et qui montre peu d'entrain à feuilleter mon exemplaire d'"Eloge de la littérature corse" que je trimballe partout) qui me dit, lorsque j'énonce le titre du "dernier Ferrari" - "Où j'ai laissé mon âme" - : "C'est cucul, très (trop) lyrique." Bon. Bon. Nous avançons.

• Alors merci, Xavier, pour associer ainsi le roman de J. Ferrari avec ce volume intitulé "Soldats perdus" ; j'ai très envie de lire les deux maintenant. Peut-être que la littérature corse réclamerait de voir de grands livres d'enquêtes journalistiques et historiques et littéraires comme ce "Soldats perdus" ; j'imagine, j'imagine. Je ne sais pas.


REPONSE

En fait, j'aurais surtout voulu associer ce roman à l'ouvrage du sociologue américain George Armstrong Kelly, dont la traduction a été publiée en 1967 par la librairie Arthème Fayard, sous le titre : Soldats perdus – L'armée et l'empire français en crise 1947/1962 – Indochine la sale guerre – Algérie la guerre qu'on ne pouvait pas perdre. (481 pages). Un ouvrage qui montre la transformation morale et psychologique de l'officier français confronté d'une part à un modèle de guerre qui mettait en faillite sa conception de l'armée, et d'autre part aux imbroglios d'une politique française aussi indéchiffrable qu'incertaine. Toile de fond, me semble-t-il, du roman de Jérôme Ferrari. 

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R
La vérité la voici : <br /> <br /> - hier à la Chaise-Dieu (dans la région du Livradois-Forez ; département de la Haute-Loire, c'est l'Auvergne), je lève la tête dans la librairie "L'oie bleue" (avec encore dans les oreilles quelques accents des "Vêpres de la Vierge Marie" de Monterverdi, exfiltrés dans la rue par deux volets entrouverts des vitraux de l'abside de la cathédrale) et je vois d'abord, - en fait, après "Mainstream" de Frédéric Martel - la version Babel (poche donc) de "Dans le secret" de J.Ferrari (je l'achète et l'offre à mes beaux-parents, en espérant leurs réactions - je leur présente la "bête" comme un des fleurons de la littérature corse et un auteur sur lequel Actes Sud mise pour avoir des prix, bref je tartine) et ensuite, de l'émotion tout de même de voir enfin un exemplaire de "Là où j'ai laissé mon âme" ; que faire ? l'acheter ? très envie oui tout de suite, mais je dois normalement le recevoir en service de presse à Aix ! alors attendre, attendre encore un peu avant de me plonger dedans, mais lire tout de même la première phrase, je reconnais bien l'atmosphère et le style du bonhomme, cette parole d'après catastrophe, y aura-t-il quelque chose de différent par rapport à "Un dieu un animal" ou est-ce que ce sera à peu près "la même chose" ? je m'interroge, et j'interroge (c'est dans la voiture, en sortant de la Chaise-Dieu) mon beau-frère (très sympa, normalien, agrégé, doctorant, resté très sceptique face à "2001 II" de Guerrieri, comme je m'y attendais un peu, et qui montre peu d'entrain à feuilleter mon exemplaire d'"Eloge de la littérature corse" que je trimballe partout) qui me dit, lorsque j'énonce le titre du "dernier Ferrari" - "Où j'ai laissé mon âme" - : "C'est cucul, très (trop) lyrique." Bon. Bon. Nous avançons.<br /> <br /> - Alors merci, Xavier, pour associer ainsi le roman de J. Ferrari avec ce volume intitulé "Soldats perdus" ; j'ai très envie de lire les deux maintenant. Peut-être que la littérature corse réclamerait de voir de grands livres d'enquêtes journalistiques et historiques et littéraires comme ce "Soldats perdus" ; j'imagine, j'imagine. Je ne sais pas.
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