Jérôme Ferrari : rapport d'étape d'une ascension en cours
« Où j'ai laissé mon âme », de Jérôme Ferrari, est sorti à la veille du 15 août. Dans son billet du 29/8/10, François-Xavier Renucci, sur « Pour une littérature corse », livre ses impression à la lecture des premières pages, précédées d'un relevé des premiers commentaires glanés sur la toile.
C'est ce relevé que je complète ici, tant il me semble que la littérature, plus que le corpus de textes qu'elle embrasse, est surtout le processus propageant un discours sur les œuvres. Il est évident que le web accélère, diversifie et décentralise cette propagation. Qu'en est-il de ces échos, deux semaines après l’arrivée en librairie de cet ouvrage ? Nous ne donnerons pas une analyse. Simplement une liste mettant en exergue des formulations glanées dans ces premiers commentaires. À suivre… XC
18/1
L’étoile montante du roman corse
« Des mots de glaise, crus et cruels, sous l’ombre blanche d’un Dieu sans langage… » (Philippe Perrier)
Quelques plumes
SD
Tout est terriblement proche
Jérôme Ferrari : « La fiction (…) ne prend pas le contre-pied du réel : elle le purifie (…) et le rend visible. » (propos recueillis par Stéphanie Joly)
Boojum
12/7
Les bourreaux parlent aussi
« Les fonctionnaires de la douleur soigneusement calculée ont parfois des états d’âme, mais la meilleure façon de survivre est de ne plus les entendre. » (Yael)
La boîte à sorties
22/7
Un magnifique poème déchiré
« L’honneur/l’horreur, un bégaiement insupportable. » (Claro)
Le clavier cannibale
14/8
L’impossible vérité de l’homme
« Un texte philosophique, sensible, vrai et percutant. » (Rachida Couri)
Le Maghreb
21/8
Un livre beau et désespéré
« L'écriture de Jérôme Ferrari, comme dans ces précédents livres, va au plus court, au plus direct, et au plus juste ; sans se départir de la poésie qu'on lui connaît. » (Stéphanie)
Landiblog
23/8
Un roman fort de la rentrée
« Quelques pages à peine et sans avoir jamais lu Jérôme Ferrari, c'est l'évidence : il s'agit là d'une œuvre littéraire forte, grave et engagée. » (Laure)
Les jardins d’Hélène
24/8
Soldats perdus
« C’est bien du Ferrari, pas du Lartéguy. » (Xavier Casanova)
Isularama
29/8
Participer à la vie de la littérature et de l’imaginaire corses
« il s'agit plutôt de confronter des personnages à l'atroce vérité : l'humanité est vide de toute valeur absolue » (François-Xavier Renucci)
Pourunelittératurecorse