Universités : nouvelles règles du jeu

Viens de tomber sur le cul — pardon, sur le QI — en lisant un récent billet du blogueur Jourde.

Il décrit de nouvelles dispositions adoptées par l’Université pour combattre l’hécatombe des premières années de fac, et l’engorgement résultant du nombre trop important d’étudiants qui y stagnent, sans décrocher de diplôme, malgré toutes les qualités intellectuelles qu’atteste très officiellement leur réussite au baccalauréat. On ne pouvait pas persister sur cette voie, et continuer à distribuer généreusement du bac en se montrant aussi chiche sur les licences.

Et bien, si j’en crois ce que dit le blogueur Jourde, le ministre Wauquier a trouvé l’astuce qui permet de mettre en cohérence le bac et la licence… J’en dis pas plus pour ne pas tomber dans la paraphrase, non pas qu’il soit fâcheux d’y chuter, mais parce qu’il est impossible d’y choir sans entraîner dans sa chute le mot complexe qui la désigne. Disons plus simplement que je vais pas répéter choux pour choux et en pire ce que le blogueur Jourde dit en clair et très bien. Faut lire d’urgence pour éviter, demain, de croire que ce que l’on observera à l’Université Blaise Pascal Paoli de Corte-sur-Loiret puisse être une dérive provinciale localisée et folchlorique*. Pour vous en convaincre, lisez donc : « La licence dans une pochette surprise ».

[] Jean-Félix Cacciamosca

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* Folchlorique. — Adj. (de folchlore, composé chimique). — F. se dit litt. d’un propos ou d’une proposition corrosive teintée de déraison. — « La scigalle, ce qu’elle dit à la fourmie, c’est super folchlorique ! » Kevin Morales, Faibles fables, 2009.

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