Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Isularama
11 août 2014

Acouphènes et dialogue de sourds

OREILLE HUMAINE

Pour ne pas être de reste face aux cris médiatiques lancés par le chien de tête, Isularama se joint à la meute et court immédiatement à sa suite en aboyant à l’abomination. Il y a, en effet, de quoi hurler sans sourciller, quand le chien de tête occupe de hautes fonctions gouvernementales, et pousse un grand coup de gueule pour s’indigner d’un nombre, en l’occurrence 44, en fait contredit par le décompte des entrées à l’hôpital donnant le chiffre 8. En conséquence, nous réduisons la fréquence et le volume sonore de nos propres aboiements d’un rapport de 8 à 44, soit, grosso merdo, de 80 %. Ce pourcentage donne le coefficient d’exagération et clot l’analyse quantitative. L’analyse qualitative s’ouvre en caractérisant la nature des lésions locales provoquées par la violence violemment dénoncée. Acouphènes, tel est le nom savant du trauma. Je comprends alors que bisque le grand responsable de l’ordre public, puisqu’il suffit, pour se protéger de ce trauma, de se protéger les oreilles au moyen de bouchons appropriés. Qui est, ici-bas mes frères, le grand responsable de la sécurité des oreilles policières ? De plus, qui assourdit, ici-bas mes frères, l’opinion publique ? Sans même attendre la réponse, vous avez déjà compris. Pas de bile, mes frères, nul doute que les acouphènes sont passés ailleurs et que sifflent déjà les oreilles ministérielles. D’un point de vue rhétorique, c’est assez dit. Pour aller au-delà, disons qu’il est si surprenant qu’un dialogue de sourd produise des acouphènes, que c’est ce qui, en l’espèce, devrait être avant tout commenté. À bon entendeur, salut.

EVENEMENT. — De quoi je parle ? De ça : SOURCE.

ICONOGRAPHIE. — L'oreille, dans un cabinet de curiosité français au siècle de Pascal Paoli. SOURCE

Publicité
Commentaires
Publicité
Derniers commentaires
Archives
Isularama
Publicité