22/06/12
Pièce brève versée brute au Lamanaccu Pasticciosu
CLIX
SAVOIR AFFICHER SA PARFAITE FELICITE SANS JAMAIS EN COMMUNIQUER LE PRIX
NE DONNE RIEN. Prends. Prends le plus possible, mais ne donne rien. Fait payer. Cher. Très cher. Trop cher. Ne vends jamais rien. Concèdes. Montre que tu peux vivre sans te déposséder de quoi que ce soit. Et que si tu condescends à te déposséder, c’est en concédant à un autre le droit de posséder à ta place. Ne cèdes rien contre son juste prix. Ce serait donner droit aux choses et à leur valeur courante. Sans donner droit à ta puissance et à sa... [Lire la suite]
01/03/12
Rendre leur dignité aux grands succès populaires
Sgio Accendi Bellicosi
Si un florilège n’était fait que d’étonnements, il nous priverait du plaisir de voir aussi sous nos yeux resurgir le souvenir de ces « premières fois » où la poésie nous a pénétrés.
Certes, c'était le plus souvent dans un contexte scolaire, et à un âge où nous commencions à peine à nous approcher des bancs publics et des acnés, mais où nous étions encore très loin des alcôves et encore plus des ruelles, des velours rouges, des miroirs au plafond et des draps en satin.
L’émotion poétique... [Lire la suite]
06/02/12
L'annonce d'une offre réservée aux seuls abonnés

06/02/12
Colpu di vistu (stratti) nant'una proposta bizzara
« Tuttu è statu commandatuA l’ingrossu e lu detagliu »Paoli di Tagliu, U Matrimoniu
CACCIAMOSCALAMANACCU PASTICCIOSU
STRATE STRITTEDI STRATTISTRETTI
A N T U L U G I A (stratti)
stratigrafia (stritta)
Manifeste pour un oulipisme local de comblement
Urasmu di RotadarmaA fola di l’elogiu
Coudre ensemble divers récits du genre des fables
Luciucciu ApuleghjuA Metamorfosa
Contribution à une anthologie du vagabondage
Tittle LiveM’ai rapitu ?
Esquisse d'un passage furtif par le roman... [Lire la suite]
05/02/12
Le cercle zutique comme impossibilité d'une île
A Pignatta Culturale
Dans son manifeste tonitruant, « A Pignatta Culturale » affirmait être non seulement le dépositaire mais aussi la plus belle expression de l’âme éternelle de la Corse, en ses infinies façons de dire différemment la même chose. Ce collectif littéraire surnuméraire (cf infra, encadré) a ainsi donné naissance à un art de la variation d’une subtilité inégalée où chaque artiste, reconnaissant avant tout la présence en lui de cette « anima cumuna », engage sa force poétique dans une création visant à donner... [Lire la suite]
03/02/12
Un maître absolu de l'hypotypose insulaire
Arturo Rinibaldi
Longtemps, « Une salaison en enfer » sera vue comme l’œuvre du repenti revenant assagi à sa Corse natale, après s’être enfoncé dans la Terre Ferme, « ses abysses et ses délices ».
Mais cette lecture, en fait, est celle d’une sœur, Ortensamaria, qui n’a jamais quitté le village. Au col de Sampetru commence pour elle Sodome, et Gomorrhe in bocca Sampolu ; les deux portes de son monde. Sous la garde de Saint Pierre et Saint Paul, cimes et crêtes ne marquent pas la frontière entre le paradis et l’enfer,... [Lire la suite]
27/01/12
Coudre ensemble divers récits du genre des fables
Luciucciu Apuleghju
Luciucciu Apuleghju occupe une place centrale dans la littérature corse d’expression latine. Au IIe siècle de notre ère, elle subit des influences méso-platoniciennes qui, au fil du temps, glisseront insensiblement des quêtes philosophiques et spirituelles à celle de la magie et des superstitions. Le mazzerisme pourrait en être l’ultime prolongement. En effet, le propre du mazzeru, sorte de shaman corse, n’est-il pas sa faculté médiumnique de quitter les illusions du monde sensible pour s’aventurer de... [Lire la suite]
26/01/12
Le caractère policé des gens de plume et de lettres

26/01/12
Esquisse d'un passage furtif par le roman picaresque

25/01/12
Plongée en apnée dans le ravissement immobile
Marceddu Pristu
Le début du XXIe siècle a été marqué par l’irruption inattendue, dans le paysage littéraire insulaire, d’une revue se donnant pour titre une invitation quasi impérative à la fuite, autrefois réservée à ceux que l’on voulait faire déguerpir : « Fora ! », ou « dehors ! ». Ce mot d’ordre singulier était une incitation à s’en aller voir ailleurs ce qui est pire qu’ici, plutôt que de s’abandonner aux délices masochistes du ressasement continu de ce qui, de toute évidence, ne tourne pas très rond chez nous.
... [Lire la suite]