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Isularama
1 août 2010

« Fragments Ducommun » : comment commander

Pour commander l'ouvrage :

FRAGMENTS PHILOPHORIQUES
À L'USAGE DES SURVIVANTS
PETIT PRECIS D’HUMANITES RESIDUELLES

Par Alexandre Ducommun
Avec une préface d'Okuba Kentaro
LA GARE Edition / Juillet 2010 
Broché, format poche, 160 pages
12,00 €

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P
Elégie à Giacomo Leopardi <br /> <br /> <br /> Oh toi, Leopardi né à Recanati, <br /> tu portas sur la vie, le regard des «antiques»<br /> et même, les «lumières» semblaient pâles pour toi,<br /> du haut du belvédère de la pensée antique;<br /> tu vivais en ton siècle comme un exilé, <br /> qui a connu l’âge d’or  et se languit d’ennui . <br /> <br /> <br /> Recanati, pour toi était comme un caveau  <br /> dont tu ne t’échappais qu’au travers  des  livres.<br /> Ivre de grec et féru de latin, <br /> seule  la bibliothèque était ta vraie  amie .<br /> Latiniste  à huit ans, et savant à quatorze,<br /> si ton corps t’enfermait, ton esprit t’élevait;<br /> bien haut, dans les hauteurs  où dominent  les aigles.<br /> <br /> <br /> Très tôt dans la palette  de tes talents immenses ,  <br /> tu sus choisir la muse comme cime des  arts;  <br /> et devint son Mozart,  ciselant avec art, <br /> avec des mots diamants  au creuset de l' antique. <br /> Dans la Grecque éternelle  qui irrigue   l'Esprit,<br /> tu souffrais en silence ton époque mesquine. <br /> <br /> <br /> Par ton   hommage  à Dante tu commença d'écrire<br /> et souffrait tellement   pour ta patrie meurtrie. <br /> Ainsi   tu ravivas la mémoire,  des légions enfouis <br /> sous la neige et les  glaces  de Russie ensevelies , <br /> là ou Napoléon conduisit  ses  des soldats <br /> où dans de   vains combats moururent tant d'Italiens .<br /> <br /> <br /> Admirant  la nature tu en perçus la grandeur, <br /> mais en comprit aussi les  minéralités  froides   <br /> dont l'éternel retour  se rit de nos soucis.<br /> Alors que nous goûtons des lieux apprivoisées<br /> son chaos   naît et renaît des "Big Bang",<br /> et moins que des fourmis se soucie de nous autres.<br /> <br /> <br /> Gravissant les volcans tu pouvais contempler <br /> le peu de cas fait,  de  cités,  jadis  si glorieuses. <br /> Tu pouvais mesurer  l'immense solitude <br /> qui pétrifia Pascal et rend dérisoire, tout orgueil  <br /> comme pure chimère dans la dimension des Cosmos <br /> ou le temps ne court pas selon nos piètres horloges.<br /> <br /> <br /> Et, pourtant gravissant les pentes du Vésuve<br /> du Genêt si chétif,  tu saisis la grandeur;<br /> celle même, des  chétifs humains face à l'inexorable.<br /> Mieux encore tu en  appelas à la fraternité humaine,<br /> et face  aux cataclysmes toujours renouvelés<br /> tu conseillas  de pas y rajouter nos  maux propres et nos guerres .<br /> <br /> <br /> Toi que l'on désigna : "prince  du  pessimisme" ; <br /> "sombre amant de la Mort, pauvre Leopardi",<br /> tu fus plus bien plus que d'autres  sceptique attentif, <br /> aux peines  de tes frères, aux combats , <br /> Toi le savant chétif mourant  à  trente neuf ans,<br /> tu goûta la passion de cruelles qui repoussaient ta bosse. <br /> <br /> <br /> Paul Arrighi ( le 1er août 2010 )
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