Une redite aujourd'hui devenue utile et nécessaire
Bonne nouvelle ! — Annulée à cause des intempéries, la représentation du 11 févier est tout simplement reportée au samedi 18 février. Espérons un redoux. Il nous permettra de bisser la troupe plutôt que les annulations !
Un état des lieux théâtral de la littérature corse
Alors que le débat littéraire semble quelque peu transi par la vague de froid, je viens de recevoir le mail par lequel AnimA annonce la présentation, à la salle Cardiccia de Migliaccciaru, d’une pièce construite autour des questions posées par et à la littérature corse d’aujourd’hui : |
Vai a fatti leghje |
Pièce en deux actes de Philippe Guerrini et Paul Desanti, mise en scène par Patrick Palmero et jouée par la compagnie Tutti in scena |
Deux écrivains, en proie au doute et à l’angoisse, dissertent dans un lieu incongru, des tenants et des aboutissants de leur littérature respective. Le premier appartient à la nouvelle génération d’écrivains corses, et son œuvre, jusque là incomprise, l’amène à s’interroger sur le sens que revêt, aujourd’hui, l’écriture en langue corse. Choix suicidaire, passion folle pour sa langue natale ou acte de résistance ? Il ne se voit de maîtres en littérature que chez ses frères italiens. Le second, lui, est prisonnier du trop littéraire et étouffe littéralement sous le poids des géants de la littérature française. Il entend des voix qui le paralysent, entravent son esprit créatif, et le poussent même au suicide… Une voix sauf une, celle de Jean de la Fontaine qui s’immisce dans leur débat et veut même leur indiquer la voix à suivre. Le ton monte rapidement et alors qu’il se retire La Fontaine est assassiné sur le sol corse. Commence alors une enquête policière loufoque, qui va voir défiler une kyrielle de personnages déjantés. Qui est le coupable ? Qui assassine la culture ? That is the question ! |
Notarella |
Vai fatti leghje ! Migliacciaru, Salle Cardiccia Samedi 11 18 février 2012, à 21h00 |