Roulement de tambour du crieur de rue à Ajaccio
Le jeudi 26 juillet, de 17h00 à 19h00, Francescu Viangalli signera à la Librairie La Marge son recueil de poèmes paru chez Colonna Editions sous le titre « Urlà (1) ».
On me pardonnera, je l’espère, de ne faire aucun commentaire critique de cet ouvrage, autour duquel semble régner un épais silence qui ne sera brisé que le 26 juillet. Par un cri. Un hurlement, peut-être. Alors l’éditeur révèlera sans doute sur son site la couverture et la notice de ce recueil en langue corse. Belle manière de gérer ce « fratempu chjosu tal’ un prisente strettu (2) », entre l’annonce du cri et le lancement de son émission publique. De ce livre, la seule chose que je sache, c’est qu’il convient bien de traduire urlà non pas par ourler mais par hurler. C’est ce qu’atteste la livraison d’une reproduction du Cri d’Edvard Munch dans le mail reçu du poète lui-même. S’agirait-il de l’annonce indirecte de l’émergence d’un expressionnisme poétique corse ? Réponse à La Marge le 26 juillet prochain.
[] CASTING
Crieur de rue (ou cireur de pompes) : Jean-Félix Cacciamosca
[] CREDIT PHOTO
Lucien de Cassan, Hiroshima, 2007 (huile sur toile, détail). SOURCE
[] NOTULINE
Francescu Viangalli,
(1) Urlà. Alata : Colonna Editions, 2012 (à paraître).
(2) « Densité brève », in Nu(e), n° 44, Corse : 13 poètes, juin 2010.