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Isularama
6 avril 2009

Encore un coup d'éclat des lettres ghisonaises

Signé Costantini
LA NOTE NOIRE
 



LaNoteNoire_PetitCe lundi 6 avril 2009, l'ouvrage est à plat sur les présentoirs de la Maison de la Presse de Ghisonaccia, mais le blog de l'auteur me signale que je suis déjà en retard : j'ai raté l'article paru aussi sec dans le Corse-Matin de la veille.

 


Le plaisir de voir une affaire de publication conduite avec toutes les bonnes recettes de l'artisanat éditorial maîtrisé. La chronologie des opérations est correcte. Auteur et éditeur savent faire les sommations d'usage. Merci pour la leçon. Puisse-t-elle éclairer les gentils bricololocaux.


C'est qui ?
La question précède tout naturellement la lecture. Question posée au libraire, qui sait qu'il est d'ici. Et confirmation acquise sur le blog de Costantini. Il sait habilement donner les mots de passe qui font mouche : « Kyrie, Pozzi et Renoso, c'est Zam, ouvre-moi ! » Je ne vous en dirai pas plus. On est dans le polar. Faut ce qu'il faut d'énigme et de suspens.


C'est quoi ?
Dans la plus pure tradition des Lettres Ghisonaises, on sort un peu du bocal local. Souvenez-vous de Vinciguerra et des ses escapades siamoises, poétiques et autres. N'oubliez-pas le récent Jacques Mucchielli et son trip un peu glauque à Yirminadingrad… Cette fois-ci, c'est New York série B sur fond de Jazz (ce qui ne déplaira pas à un autre Costantini, festivalleur de talent) et il est question de crimes étranges, très efficacement introduits en quatrième de couverture… Au passage, la sortie du bocal n'est pas simplement littéraire. L'auteur revendique une enfance africaine qui ménage illico un lien hypertextuel avec le précédent article de ce blog. Le monde est petit, disent certains dans des circonstances analogues…


C'est où ?
Quelle question ! Je me décarcasse à vous faire comprendre qu'il y a même eu un parachutage à Ghisonaccia, pile poil dans le timing de la mise en place nationale du bouquin. Outre un petit barouf bien conduit autour du prix du premier roman du festival de Beaune. Confidence : ce Costantini là sait faire du buzz, depuis qu'il bosse en agence de com. Concluons : là on est sûr pour une fois que si vous demandez La Note Noire et que le vendeur de la Fnac vous regarde comme un extraterrestre, vous pouvez insister, au lieu de ranger comme d'hab votre petit papier en vous disant, désespéré, que votre seule chance reste l'Espace Cyrnea. Croyez Pas ? Essayez avec Codex Corsicæ, pour rester dans les Lettres Ghisonaises… Bref. Passons aux références utiles :


Vous voulez voir direct côté libraire ?
Costantini, La note noire, Paris : Les Editions du Masque, 2009. 280 pages (en comptant les blanches de La note noire), 6,00 € (soit 2 centimes d'euros la page, blanches non remboursables).
Le ton ici employé sent le cas nulard
et vous voulez une confirmation ?

Un petit tour du côté du blog de Costantini vous fera du bien. … Ya pas de quoi, à la prochaine, par ici la sortie : La note noire.


Xavier CASANOVA

 

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